lundi 14 mai 2018

Chronique : Debout (Rose McGowan)


Résumé

« Au cours de ma vie, j’ai fui une secte toxique pour mieux tomber dans une autre, la plus puissante de toutes  : Hollywood.» Rose McGowan est une survivante. Repérée dans la rue après des années d’errance puis propulsée au rang de star, elle est rattrapée par le rouleau compresseur d’un système intrinsèquement sexiste et violent. À chaque rôle, chaque apparition publique, chaque couverture de magazine, elle est marketée comme un produit destiné à faire vendre. Devenue le rouage d’une machine qui engrange des milliards de dollars chaque année, elle a le sentiment qu’on lui pirate son identité .Hollywood attendait de Rose qu’elle soit docile. Au lieu de cela, elle s’est rebellée. Et elle a parlé. DEBOUT est une autobiographie qui se lit comme un manifeste. Le récit cru, sincère et poignant d’une activiste déterminée à dévoiler la vérité sur l’industrie de l’entertainment.
Mon avis

Lorsque j’ai reçu ce livre, j’ai tout de suite su que cette lecture allait être difficile. Au cours des derniers mois, avec le mouvement #MeToo, Rose McGowan a été sur le devant de la scène. Elle a notamment participé, courageusement, aux nombreuses accusations concernant Harvey Weinstein.

Cette autobiographie est l’occasion pour elle de retourner aux sources de ses (nombreux) traumatismes. De son enfance en Italie, au sein d’une secte, à ses débuts à Hollywood, en passant par son adolescence vagabonde, rien ne lui a été épargné. Partout où elle va, elle rencontre des hommes qui vont la blesser, l’agresser, la violer (et encore, comme elle le dit elle-même : elle n’a pas donné toutes les « anecdotes »…). Sa famille, plutôt bancale, ne va pas l’aider à se maintenir à flots. Elle s’émancipera de ses parents dès qu’elle le pourra.
Pour certaines de ces situations, elle ne comprend pas tout de suite ce qui lui arrive, et pense qu’il s’agit d’expériences sexuelles classiques. Pour d’autres, elle vit ce qui est défini comme la sidération et la dissociation, c’est-à-dire qu’elle se détache de son corps en espérant que cela se termine le plus vite possible.

Tout cela, elle l’a compris avec les années, les échanges, le féminisme. C’est tout ce parcours qui est relaté, ainsi que sa relation avec l’art (la photographie, le chant, sans oublier le cinéma et son passage dans Charmed bien sûr).

Elle n’hésite pas à donner des noms (sauf « Le Monstre », qu’elle ne souhaite pas voir apparaître dans son livre), et parle de ses relations avec Marilyn Manson et Robert Rodriguez (que l’on a particulièrement envie de gifler tout au long du récit). Quentin Tarantino n’est pas épargné non plus. Que cela fait du bien à lire !

Il est temps que ces hommes paient pour ce qu’ils ont fait. Malheureusement, malgré les déclarations, les accusations, il semble que peu de choses aient bougé depuis...

Parfois, le ton de l’autrice (ou la traduction ?) peuvent sembler un peu abruptes. On peut avoir l’impression qu’elle veut prêcher la bonne parole, elle qui a tout compris. Ses conseils, donnés aux femmes comme aux hommes, peuvent aussi ressembler à des injonctions.

Malgré ces petits défauts, j’ai apprécié cette lecture. Non parce que j’ai besoin d’être confortée dans mes opinions, mais parce que je suis contente que cette parole ait trouvé une place. Bien sûr, il est plus facile pour une femme blanche, célèbre et correspondant aux canons de beauté de faire entendre sa voix. Malgré tout, il est important que toutes les voix soient entendues. Bravo Rose !

lundi 19 mars 2018

Chronique : 7e étage (Åsa Grennvall)


Résumé

Quand elle arrive dans sa nouvelle école d’art, la jeune Åsa sent qu’elle va enfin prendre confiance en elle. Au cours d’une soirée, le beau Nils vient la séduire et elle en tombe aussitôt amoureuse. Nils devient son chevalier protecteur ; avec lui, Åsa n’a plus peur de se projeter dans l’avenir. Parfois, il a pourtant des réactions étranges : il se fâche si Åsa ferme les yeux quand il l’embrasse, et s’emporte dès qu’elle cesse de prêter attention à lui. Peu à peu, l’idylle se transforme insidieusement en cauchemar, sans qu’Åsa ne comprenne vraiment ce qui se passe. Elle aime tellement Nils qu’elle ferait tout pour qu’il soit heureux avec elle… Elle essaie donc de changer pour devenir celle qu’il voudrait qu’elle soit, mais les choses ne font qu’empirer. Nils l’insulte et l’humilie. Et plus Åsa se soumet, plus Nils devient violent, jusqu’à l’agresser physiquement. Un jour, il va trop loin et Åsa trouve enfin le courage de le quitter. Commence alors une nouvelle épreuve pour se reconstruire…

Mon avis

Lors d'une visite à la médiathèque de ma ville, j'ai été attirée par cette couverture sobre et graphique. En quatrième de couverture, la description est sommaire (contrairement au résumé que je vous ai donné ci-dessus), mais on comprend très vite que cette BD va aborder le sujet des violences conjugales.

Un soir, une fois ma fille couchée, je décide de commencer ma lecture. Résultat, je n'ai pas pu arrêter avant d'avoir terminé !

Le dessin est plutôt simple, sans chichis et en noir et blanc. Mais il en ressort énormément d'émotions. La dessinatrice sait déformer ses personnages pour leur insuffler tous les sentiments : colère, peur, désespoir...

C'est clairement une lecture difficile. On voit Åsa débuter cette relation, pleine d'espoir, puis sombrer au fur et à mesure de cette relation toxique. C'est insidieux, de petits changements de comportements en promesses jamais tenues, en passant par l'espoir de lendemains meilleurs.

On y retrouve les "grands classiques" des violences conjugales : se couper de ses amis, de sa famille ; réfléchir avant de parler (voire de respirer) pour ne pas provoquer la colère ; changer de look pour faire plaisir ; penser que ça ira mieux une fois qu'on aura fait ci ou ça...

C'est avec le cœur serré et beaucoup d'angoisse que j'ai lu, page après page, l'histoire d'Åsa. Ce que je peux vous dire, car j'ai aussi envie de vous donner envie (!), c'est que l'histoire se termine (relativement) bien.

Une BD à mettre en toutes les mains, mais pas sans avertissement !

mercredi 28 février 2018

Chronique : Les années (Annie Ernaux)




Résumé

La photo en noir et blanc d'une petite fille en maillot de bain foncé, sur une plage de galets. En fond, des falaises. Elle est assise sur un rocher plat, ses jambes robustes étendues bien droites devant elle, les bras en appui sur le rocher, les yeux fermés, la tête légèrement penchée, souriant. Une épaisse natte brune ramenée par-devant, l'autre laissée dans le dos.

Tout révèle le désir de poser comme les stars dans Cinémonde ou la publicité d'Ambre solaire, d'échapper à son corps humiliant et sans importance de petite fille. Les cuisses plus claires, ainsi que le haut des bras, dessinent la forme d'une robe et indiquent le caractère exceptionnel, pour cette enfant, d'un séjour ou d'une sortie à la mer. La plage est déserte. Au dos : août 1949, Sotte ville-sur-Mer".


Au travers de photos et de souvenirs laissés par les événements, les mots et les choses, Annie Ernaux donne à ressentir le passage des années, de l'après-guerre à aujourd'hui. En même temps, elle inscrit l'existence dans une forme nouvelle d'autobiographie, impersonnelle et collective.

Mon avis

Un Annie Ernaux de plus ! Et non des moindres. Lorsqu'on conseille cette autrice, les titres que je vois revenir le plus sont L'événement  et Les années

Comme souvent, le démarrage a été un peu difficile. Il faut dire que l'écriture d'Annie Ernaux est dense, pas forcément structurée de manière classique, et que les phrases sont longues. Une fois qu'on a pris l'habitude, cela devient plus facile de la lire à nouveau.

Dans cette autobiographie d'un genre particulier, l'autrice retrace sa vie, des années 40 aux années 2000. Un énorme travail sur sa mémoire, pour faire ressortir les événements marquants, les personnes, les lieux. 

A l'aide de photos, également, elle trace le portrait d'une enfant, d'une adolescente, d'une jeune femme puis d'une femme, jusqu'à la retraite. Ce moment marque enfin le temps de l'écriture, de ce projet enfoui en elle depuis des années, mais qu'elle n'avait pas eu le loisir de mettre sur papier.

Evidemment, les années à partir de 1990 ont été plus parlantes pour moi. Le nom des guerres, des personnalités politiques, des stars, me sont familiers. Pourtant, on se plonge facilement dans les périodes précédentes, avec l'impression de vivre aux côtés de l'autrice. 

Certains points nous rappellent avec délectation d'autres romans (Annecy et La femme gelée, l'absence des règles et L’événement, l'amour et Passion simple...).

Par-dessus tout, on ressent le passage du temps, l'évolution du statut social, le besoin de liberté, l'éloignement d'avec la famille. Cette dernière reste présente malgré tout, même si les générations changent, avec les repas dominicaux comme un fil rouge.

Si je n'ai pas eu le coup de cœur attendu (peut-être trop d'attentes au vu des avis ?), j'ai de plus en plus apprécié cette lecture au fil des pages, et aimé plonger dans la vie si riche d'Annie Ernaux. 

vendredi 23 février 2018

Chronique : Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une (Raphaëlle Giordano)


Résumé

- Vous souffrez probablement d'une forme de routinite aiguë.
- Une quoi ?
- Une routinite aiguë. C'est une affection de l'âme qui touche de plus en plus de gens dans le monde, surtout en Occident. Les symptômes sont presque toujours les mêmes : baisse de motivation, morosité chronique, perte de repères et de sens, difficulté à être heureux malgré une opulence de biens matériels, désenchantement, lassitude...
- Mais... Comment vous savez tout ça ?
- Je suis routinologue.
- Routino-quoi ?

Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l'impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver le chemin de la joie et de l'épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l'y aider, elle n'hésite pas longtemps : elle fonce. À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves...
Mon avis
Après plusieurs lectures de non-fiction, j'avais besoin d'un roman "facile", qui se lit vite et qui ne demande pas beaucoup de réflexion. De de côté-là, j'ai été comblée ! Les 224 pages ont été englouties assez rapidement, à la faveur de quelques trajets en transports en commun.
Pour le reste, même si je n'avais pas d'attentes folles, j'ai vraiment trouvé l'histoire "simplette". Camille, mariée, un enfant, un travail pas foufou. Un jour plus frustrant qu'un autre, alors qu'elle roule sous la pluie et crève un pneu, elle atterrit (le hasard fait bien les choses) chez Claude. Celui-ci se présente comme "routinologue" et lui propose de l'aider à donner un nouveau tournant à sa vie.
Après quelques jours d'hésitation, elle fait appel à ses services. De là, il va lui donner des consignes, des conseils, pour être plus heureuse et renouer avec sa "vie rêvée".
Tout va très vite, les rencontres et les défis s'enchaînent. Clairement, le réalisme n'est pas le point fort du roman. D'ailleurs, on pourrait plutôt parler de livre de développement personnel romancé. L'histoire de Camille est là pour nous montrer les possibilités, et pourquoi pas nous aider aussi à changer de cap ?
Personnellement, je connaissais déjà plusieurs techniques, comme le carnet de gratitude, la méditation, ou encore le fait de toujours chercher le positif dans les choses de la vie. Mis bout à bout, on a l'impression que tout cela est très simple et que Camille effectue un virage à 180 degrés avec (presque trop de) facilité.
Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer également que le bonheur de la famille toute entière reposait sur ses épaules : à partir du moment où elle change son comportement, son mari ainsi que son fils changent aussi. Monsieur n'aurait-il pas pu avoir ce déclic, lui aussi ? Ou le bonheur conjugal dépend-il uniquement du bon vouloir de Madame ? 
Sans parler du bonheur qu'elle ressent après s'être fait siffler/accoster plusieurs fois dans la rue : merci, mais non merci.
Enfin, son changement de vie professionnelle atteint les sommets d'irréalisme avec (spoiler) une création d'entreprise en plein cœur de Paris, dans un secteur de niche. Mais tout roule ! 
Les dernières pages, en voulant amener une révélation sur Claude, ne font qu'ajouter à la pile des choses improbables dans ce roman.
Evidemment, on ne peut pas demander un parfait réalisme à toute histoire. Mais ici, je suis complètement passée à côté du propos. 

mardi 5 septembre 2017

Chronique : Pas plus de 4 heures de sommeil (Marlène Schiappa)


Résumé

Émilie et Morgane étaient autrefois les deux meilleures amies du monde. La vie et de mystérieuses raisons les ont séparées. L’année de leurs 30 ans, elles se retrouvent sur Facebook. Émilie s’y présente comme une « maman à plein temps » vivant à la campagne, famille Ricorée avec chant des petits oiseaux et bonne humeur constante. Morgane se raconte comme une working-girl parisienne, avec splendide ascension professionnelle et fréquentation des grands de ce monde. Mais la réalité est un peu moins rose… Émilie rêve secrètement d’échapper aux travaux inachevés de sa maison, à son mari démissionnaire et à ses enfants trop bruyants. Morgane, elle, collectionne les névroses, veut à la fois un bébé et le pouvoir dans un monde professionnel, certes branché, mais toujours sexiste, où maternité ne rime pas souvent avec promotion. Alors elles vont faire un pacte. Émilie aidera Morgane à concilier ses deux ambitions, et Morgane fera d’Émilie une parfaite workingmum.

Mon avis

Il faut savoir que ce livre s'est retrouvé dans ma Pile à Lire bien avant que Marlène Schiappa ne fasse partie du gouvernement actuel. Avant, aussi, que je n'apprenne qu'elle avait écrit un ouvrage grossophobe (voir un avis ici).

Le titre m'a tout de suite attirée, sans parler de la couverture ! Et je n'ai pas été déçue. J'ai dévoré les 300 pages de ce roman en un week-end, chose qui ne m'était plus arrivée depuis la naissance de ma fille ! 

On s'attache très vite aux deux héroïnes principales, Émilie et Morgane. Si leurs profils semblent caricaturaux au premier abord (mère au foyer éloignée de tout VS jeune cadre dynamique), il y a finalement beaucoup de subtilités dans leur écriture. Des contradictions, comme nous sommes nombreuses à en connaître : j'ai envie de m'occuper de mes enfants MAIS j'ai envie de travailler MAIS mon patron ne m'offrira pas de promotion si je tombe enceinte MAIS MAIS MAIS.

On ne se retrouve pas dans toutes les situations (parfois plus que rocambolesques) mais le principal est là. On retrouve même une réflexion sur le féminisme et la maternité. Suis-je féministe si je choisis d'être mère au foyer ? Ou si je préfère laisser mon enfant en garderie ? Spoiler : ce genre de choix ne définit absolument pas le féminisme ou non d'une personne. L'important est de faire en fonction de nos préférences, de nos possibilités, et de ne pas s'oublier dans l'histoire !

L'autrice réunit dans cette histoire différents concepts dont on a beaucoup entendu parler ces derniers temps , notamment la charge mentale et les injonctions contradictoires : comment Émilie peut-elle passer un entretien d'embauche si elle n'a pas de moyen de garde, et avoir un moyen de garde si elle n'a pas d'emploi ? Le serpent qui se mord la queue.

Enfin, j'ai apprécié cette lecture pour les nombreux fous rires qu'elle m'a apportés. Et ça, ça fait du bien !

vendredi 25 août 2017

Chronique : La femme gelée (Annie Ernaux)


Résumé

Elle a trente ans, elle est professeur, mariée à un "cadre", mère de deux enfants. Elle habite un appartement agréable. Pourtant, c'est une femme gelée. C'est-à-dire que, comme des milliers d'autres femmes, elle a senti l'élan, la curiosité, toute une force heureuse présente en elle se figer au fil des jours entre les courses, le dîner à préparer, le bain des enfants, son travail d'enseignante. Tout ce que l'on dit être la condition "normale" d'une femme. 

Mon avis

Ce n'est pas mon premier Annie Ernaux. Mais c'est un de ceux dont j'entends le plus souvent parler. Toujours par des féministes, pour qui cette lecture a pu être "le déclic", celui qui nous fait basculer du côté obscur de la force. Je comprends maintenant pourquoi.

Nous suivons ici la vie de la narratrice, depuis son enfance dans la région de Rouen, jusqu'à la trentaine, à Annecy. Ses parents ne forment pas un couple classique pour l'époque. Maman tient l'épicerie familiale pendant que Papa vient la chercher à l'école et fait la popote. Un schéma inhabituel, qui lui vaudra de plus en plus de moqueries. Pourtant, pour elle, c'est la normalité. Elle est ce qu'on appelle à tort "un garçon manqué".

En grandissant, elle veut à tout prix faire de longues études, avoir un métier, et ne pas devenir comme toutes ces filles qu'on voit se marier, faire des enfants, et disparaître de la circulation. Elle, elle ne tombera pas dans le piège. En plus, elle ne sait même pas cuisiner, tout juste réaliser une mousse au chocolat !

Pourtant, elle finit par rencontrer "le bon", et après plusieurs mois de fréquentations, eh bien, ce qui devait arriver arriva. Le mariage, le premier enfant, et tout doucement la chute vers tout ce qu'elle détestait, méprisait. Réviser le CAPES entre deux couches, préparer le repas pour Monsieur qui rentre midi et soir et qui, lui, "travaille".

Une phrase m'a particulièrement marquée. La narratrice parle de sa vie en ces termes :  « Toute mon histoire de femme est celle d’un escalier qu’on descend en renâclant ».

J'ai mis un mois à lire ce roman, pourtant court. Le style Ernaux, cette fois-ci, m'a gênée dans ma lecture. Phrases longues, syntaxe absente, métaphores pas toujours compréhensibles du premier coup. Pourtant, l'histoire de cette femme, et des femmes en général, a fini par me happer. Sûrement parce que j'y trouve un écho personnel, difficile à évite.

Je vais avoir besoin d'une lecture un peu plus légère dans les jours à venir !

Sur la pointe des pieds...

... je reviens ici.

Ces derniers temps, il a été difficile pour moi de lire autant qu'avant. C'est frustrant. Mais il faut reconnaître que j'ai un boulot prenant, que j'ai arrêté de prendre les transports en commun (meilleurs amis des lecteurs !) et que j'ai une enfant de 17 mois. Donc, pas toujours le temps de bouquiner tranquillement et encore moins d'écrire mes avis ici.

Pourtant, l'envie de revenir ici est enfin là. Je n'y croyais plus !

Je vais donc essayer de redonner un peu de vie à cet endroit, mais je ne promets rien.

A bientôt !