mercredi 4 juin 2014

Chronique : La peau sur les os (Stephen King)


Résumé

Jour après jour, Billy Halleck perd du poids. Lui qui dépassait allègrement les cent douze kilos n'en fait plus que cinquante-cinq à présent. Et il continue de maigrir, aussi mystérieusement qu'inexorablement, sans que rien ne semble pouvoir empêcher l'issue fatale. De quelle maladie est-il atteint ? Un cancer ? Non, il sait d'où vient le mal... ou plutôt, la malédiction. Tout converge vers ce moment où il a percuté la vieille gitane avec sa voiture, la tuant sur le coup. Jusque-là, aucune véritable séquelle : il était ressorti du tribunal totalement blanchi. Pas étonnant, le juge était de ses amis. C'est cela qui a dû sembler insupportable aux tziganes. Une pareille injustice ne pouvait pas rester impunie. Tôt ou tard, il lui fallait payer...

Mon avis

Imaginez que vous maigrissez vertigineusement, même en mangeant comme un ogre. Au début, vous êtes plutôt content, votre entourage aussi. Et puis cela devient dangereux, inexpliqué : parfois jusqu'à 3 kilos par jour. C'est ce qui arrive à Bill. 

Il ne tarde pas à mettre en cause un vieux gitan qui lui aurait jeté une malédiction. J'ai d'ailleurs été étonnée, car il met rapidement la faute sur le maléfice, alors que je pensais qu'il allait d'abord passer par une phase de recherche d'une explication "scientifique", avant d'arriver par dépit à cette conclusion. Dès le départ, il incrimine ce vieil homme qui l'a touché et qui lui a, il en est certain, intimé de maigrir. Évidemment, personne ne le croit : ni sa femme, ni ses amis. C'est encore pire pour Bill, qui finit par quitter le domicile familial à la recherche du coupable, aidé d'un mafieux qu'il a connu par l'intermédiaire de son travail d'avocat.

L'intrigue m'attirait énormément, pourtant j'ai refermé ce livre avec beaucoup de déception. D'une part parce que Bill est insupportable : aisé et puissant, il tue quelqu'un et arrive à se faire blanchir en magouillant. Ensuite, il vient se plaindre que la famille de lé défunte cherche à se venger ! C'est sûrement fait exprès, ce côté détestable, mais j'ai malheureusement trouvé que cela ressemblait beaucoup trop à la réalité. 

La fin m'a déçue également, et je suis un peu obligée de vous dire pourquoi : je déteste les livres qui n'ont "pas de fin", autrement dit qu'on laisse mon imagination faire le reste. Non, moi j'ai envie de savoir ce qu'il se passe "vraiment" !

Vraiment, moi qui étais sûre de passer un bon moment avec un Stephen King, j'ai fait mauvaise pioche..

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