lundi 26 août 2013

Chronique : Le linguiste était presque parfait (David Carkeet)


Résumé


Quelqu'un traite Jeremy Cook de trou du cul devant la toute nouvelle et très charmante assistante du centre d'étude du langage des nourrissons où il mène ses recherches, et tout est bouleversé. S'il n y avait que ça... mais l'affable Arthur Stiph, mystérieux collègue obsédé par l'étrange notion de contre-amitié, est retrouvé mort, assassiné, justement dans le bureau de Cook. Et, d'un coup, ce dernier doit élucider un meurtre, rédiger une conférence insipide dont le sujet change tous les jours, devenir éminemment désirable et, plus important que tout, découvrir grâce à la linguistique bien entendu, mais aussi quelques coups tordus, qui a bien pu lancer cette foutue rumeur comme quoi il serait un mauvais coup au lit. Qui a dit que la vie d'un linguiste était un long fleuve tranquille ?


Mon avis

En tant que licenciée du sciences du langage, je ne pouvais qu'être attirée par ce titre et ce pitch ! Cependant, le charme a rapidement été rompue. Le personnage principal m'a laissée totalement indifférente, et en fait je n'avais même pas envie de savoir qui était le-la meurtrier-ère. Je l'ai terminé, parce que je n'aime pas m'arrêter au milieu d'un livre, mais c'était pas génial.

Bon, maintenant que vous avez compris que je n'ai pas particulièrement aimé ce livre, les explications. Je me répète, mais Jeremy n'a éveillé aucun sentiment en moi. Ensuite, la représentation des femmes craint à tous les étages : elles sont soit secrétaire, soit auxiliaire de puériculture (rien de mauvais, en soi, mais à la fac j'avais plus de la moitié de profs femmes, et là les linguistes du centre sont à 90% des hommes). Oui, il y a une femme, mais qui ne sert à rien à part entraîner un combat de coqs pour savoir qui la mettra dans son lit. Vous remarquez que la description du livre la décrit comme "assistante" alors qu'elle est en réalité... doctorante.

L'intrigue, quant à elle, ne casse pas trois pattes à un canard ; oui, on change un peu de l'habituel en mettant en scène la linguistique et en résolvant un meurtre grâce à elle. Mais pas une seconde je n'ai été stressée par cette histoire comme je peux l'être par un bon polar. Lorsque la vérité éclate, tous les personnages ont l'air surpris - mais pas le lecteur, et c'est bien dommage.

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1 commentaire:

  1. ha flute, la fin du resumé m'avait limite donné envie. rha, tant piiiiiiiiiis

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