samedi 10 mai 2014

Chronique : Arsène Lupin, gentleman cambrioleur (Maurice Leblanc)


Résumé


Vif, audacieux, impertinent, rossant sans arrêt le commissaire (qui ici, en l'occurrence, s'appelle l'inspecteur Ganimard), traînant les cœurs après lui et mettant les rieurs de son côté, se moquant des situations acquises, ridiculisant les bourgeois, portant secours aux faibles, Arsène Lupin, gentleman cambrioleur est un Robin des Bois, de la " Belle Époque".

Un Robin des Bois bien français : il ne se prend pas trop au sérieux, ses armes les plus meurtrières sont les traits d'esprit ; ce n'est pas un aristocrate qui vit comme un anarchiste mais un anarchiste qui vit comme un aristocrate. Arsène Lupin, après plus d'un demi-siècle, n'a pas vieilli. Il ne vieillira jamais en dépit de son chapeau haut de forme, de sa cape et de son monocle.


Mon avis

Comment en suis-je arrivée à lire Arsène Lupin ? C'est l'addition de plusieurs choses : vivre avec quelqu'un de très fan, qui possède tous les tomes et qui me conseille depuis plusieurs années de donner une chance au cambrioleur ; et, surtout, partir en week-end en Normandie, et visiter Étretat, l'Aiguille et le musée Maurice Leblanc. Comment résister ?

J'ai d'abord été étonnée, car ce premier volet des aventures d'Arsène Lupin n'est pas une seule histoire, mais un recueil de plusieurs (puisqu'à l'origine, Maurice Leblanc publiait dans un journal). On découvre donc tout de suite différentes identités du personnage !

Je dois avouer que j'ai été conquise : l'auteur et le personnage sont plein de rebondissements, et j'ai souvent été prise au piège, moi aussi, de l'intelligence folle d'Arsène. C'est à se demander comment Leblanc a pu inventer tout ça ! Il est très doué, et on découvre que son personnage principal peut parfois mûrir ses plans des années, voire des décennies à l'avance.

Un petit bémol, cependant : avec l'enchaînement de plusieurs histoires, je me suis habituée aux "ficelles" de l'auteur et j'ai quand même parfois réussi à deviner qui était Arsène parmi les personnages. C'était donc beaucoup moins surprenant.

Ceci dit, vu que j'ai tous les tomes sous la main, je suis prête à continuer ma lecture, notamment avec L'aiguille creuse, qui me rappellera mon séjour en Normandie ! Moi qui avais peur que ces romans soient vieillots, c'est tout le contraire..


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