mardi 21 avril 2015

Chronique : Marie d'en haut (Agnès Ledig)


Résumé

À trente ans, Marie a un caractère bien trempé et de la ressource. Lorsqu'Olivier, lieutenant de gendarmerie, débarque chez elle sans prévenir pour une enquête de routine, elle n'hésite pas à le ligoter pour lui faire comprendre explicitement qu'il n'est pas le bienvenu.


Mais cette carapace de femme forte dissimule ses fêlures. C'est grâce à Antoine, son meilleur ami, et Suzie, sa fille, que Marie trouve un sens à sa vie. Et contre toute attente, Olivier va rejoindre le trio. Entre lui et Antoine, la guerre est déclarée. L'enjeu ? Le coeur de Marie.


Mon avis

Bon. Celles qui me suivent sur Goodreads ont pu remarquer que j'avais été assez sévère avec ce roman (une seule étoile sur cinq). Et pour cause. Déjà, ma première lecture d'Agnès Ledig ne m'avait pas tant plu que ça (rappel ici). Si j'ai récidivé, c'est uniquement parce que j'ai gagné ce roman il y a quelques mois, via un concours de l'éditeur sur Twitter. 

On retrouve exactement les mêmes défauts : avalanche de métaphores dans tous les sens (le pire, c'est quand elle décrit les relations sexuelles, on frise le ridicule), personnage principal masculin qui se croit romantique mais qui est un gros misogyne flippant qui s'ignore, etc. Quand à la quatrième de couverture, qui nous fait croire à un triangle amoureux, elle est tout simplement mensongère : Antoine, le meilleur ami, est gay. On repassera...

Je suis allée jusqu'au bout de ma lecture, mais sans grande conviction. On a l'impression que l'auteure a voulu enfiler tous les clichés et les malheurs possibles, le pathos est à son comble : mort d'un enfant, d'un adulte, maladie, viol, homophobie, enfance malheureuse, tout y passe pour essayer de nous tirer quelques larmes.

Et quand on pense que c'est enfin terminé, on a droit à l'épilogue ! Lui aussi plein de tristesse, de bons sentiments et de... métaphores, bien sûr !

Je m'arrête là, mais vous l'aurez compris : on ne m'y reprendra plus avec cette auteure. 

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