lundi 25 mai 2015

Chronique : Blonde platine (Adrian Tomine)


Résumé

Un écrivain retrouve une camarade de lycée et s'embarque dans un flirt sans lendemain ; un garçon complexé tente une improbable opération de séduction ; une jeune femme solitaire invente des canulars dans l'espoir de rencontrer quelqu'un ; un étudiant soupçonné d'homosexualité s'initie au sexe grâce à une fille facile... Quatre nouvelles pour une bande dessinée audacieuse et novatrice.

Mon avis

Au gré d'une visite entre les étagères de ma bibliothèque municipale, je suis tombée sur Blonde platine. On m'avait dit du bien de l'auteur, Adrian Tomine : j'ai donc décidé de lui laisser sa chance, sans même connaître le contenu de l'ouvrage. Il s'agit en fait de quatre histoires, qui ont été publiées séparément puis rassemblées ici.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : cette lecture a été pénible. Sur les quatre histoires, celle concernant la jeune femme a été la seule à me toucher, à me donner des émotions. Les trois autres sont consacrées à des personnages masculins tout simplement insupportables, et j'espère qu'ils ne sont pas inspirés de l'auteur sinon c'est vraiment triste et pathétique. 

On retrouve quelques-uns des pire clichés possibles : le mec amoureux d'une fille sans oser lui parler, mais qui se fait plein de films sur "leur histoire" et s'étonne lorsqu'il réalise qu'elle n'a aucun intérêt pour lui (évidemment elle préfère sortir avec des bad boys, au lieu de voir que lui est gentil - !!!) ; l'écrivain torturé, en couple mais qui s'ennuie, qui décide de retourner dans sa ville natale pour donner un peu de piment à sa vie (en trompant sa copine au passage bien évidemment)...

Suite à ma lecture, j'ai lu quelques avis sur Goodreads et j'ai été rassurée de voir que je n'avais pas été la seule à ressentir cela. Même l'histoire que j'ai bien aimée, celle concernant la jeune fille, m'a laissé pantoise : Adrian Tomine fait partie de ces gens qui n'écrivent jamais de fin à leurs histoires, mais qui semblent penser que ça leur donne un air cool. Je suis peut-être vieux jeu mais j'apprécie, au moins une fois de temps en temps, les auteurs qui prennent le temps de nous fournir une fin digne de ce nom.

Bref, je m'arrête là mais vous l'aurez compris : je ne renouvellerai pas l'expérience...


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