jeudi 8 août 2013

Critique : Dôme - tome 1 (Stephen King)


Résumé

Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

Mon avis

Le pavé peut faire peur : quasiment 900 pages. Pourtant, le temps passe très vite ! Les cent premières sont consacrées aux quelques minutes précédant et suivant la "tombée" du Dôme : elles sont écrites d'une telle manière, c'est à couper le souffle. On y lit les conséquences humaines et animales : une marmotte coupée en deux, des oiseaux qui se cognent aux parois, des humains qui se retrouvent isolés d'un côté ou de l'autre, etc. On est tout de suite plongé dans l'histoire et on n'en sortira pas !

Ce que j'ai adoré dans ce premier tome, c'est qu'on s'attache énormément aux personnages (pourtant nombreux) qui peuplent la petite ville. Insignifiants ou importants, ils ont tous un rôle à jouer et sortent parfois de l'ombre pour avancer leur pion.

Les mystères sont prenants : tout d'abord, comment le Dôme est-il arrivé là ? Pourquoi les habitants (et surtout les enfants) sont soudainement frappés de crises d'épilepsie et de visions ? 

On assiste à l'implosion - au sens figuré - de la bourgade : les méchants sont très réussis et parfaitement détestables ; ils tiennent à profiter de l'occasion pour prendre le contrôle de Chester's Mill. Les gentils pataugent clairement dans ce tome, et j'ai été très très énervée par la tournure que prennent les choses. C'est du Stephen King tout craché : les combines maléfiques fonctionnent et on ne peut rien y faire. Au fur et à mesure, on comprend les implications du Dôme : plus d'électricité, plus de vent ou d'eau qui circule, les denrées alimentaires qui se raréfient. Et, surtout, l'absence de pouvoir extérieur : tant que le Dôme est là, la justice du pays n'a plus lieu...

J'ai donc à la fois hâte et peur de lire le tome 2 : qui triomphera ? Le Dôme disparaîtra-t-il ? Vais-je jeter mon livre contre le mur devant une nouvelle scène insupportable ?

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1 commentaire:

  1. Je suis presque tentée ! Mon préféré est Stephen King est un peu similaire : Bazaar. Ça raconte le chaos qui se crée dans une ville sauf que le "danger" n'est pas aussi visible : il ne s'agit pas d'un dôme qui coupe la ville du monde, c'est "juste" un vendeur de brocante qui arrive dans la ville et qui n'agit qu'avec la parole !

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