vendredi 24 octobre 2014

Chronique : L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea (Romain Puértolas)


Résumé

Un voyage low-cost... dans une armoire Ikea ! Une aventure humaine incroyable aux quatre coins de l'Europe et dans la Libye post-Kadhafiste. Une histoire d'amour plus pétillante que le Coca-Cola, un éclat de rire à chaque page mais aussi le reflet d'une terrible réalité, le combat que mènent chaque jour les clandestins, ultimes aventuriers de notre siècle, sur le chemin des pays libres.

Mon avis

Vous le savez, je lis souvent des "gros succès" longtemps après leur sortie. Non pas que je fasse exprès, mais bon, c'est comme ça. C'est pas plus mal, ça évite aussi de voir tous les blogs parler des mêmes livres en même temps ! En plus, j'avais un peu peur avec celui-ci, qui nous est vendu comme hyper drôle : forcément, tu t'attends à rire et du coup c'est un pari risqué.

Je rejoins l'avis de ma copine Mylou : les jeux de mots à rallonge sur la prononciation des noms, c'est vite lassant. Il y en a beaucoup au début, heureusement par la suite il se calme (sinon, je pense que j'aurais pu arrêter ma lecture). Comme souvent avec les romans "drôles", j'ai l'impression que l'auteur se force et qu'on voit les grosses ficelles censées nous faire rire. Du coup, ce n'est pas ce que je retiens le plus de ce roman.

Ce que je retiens, ce sont surtout les aventures rocambolesques de ce fakir, qui s'enchaînent de manière fluide à mon goût et qui nous font (beaucoup) voyager ! La France, l'Italie, l'Espagne et j'en passe. En 200 pages et des brouettes, ça donne le tournis mais j'ai beaucoup aimé.

Je pense surtout qu'il faut prendre du recul avec ce roman, car TOUT son contenu est totalement invraisemblable. Il ne faut pas rester au premier degré sinon on va passer son temps à se dire "ça n'arriverait jamais dans la vraie vie" et ça gâche un peu le plaisir.

C'est comme ça que je l'ai pris : une lecture légère, un petit bonbon acidulé mais aussi terriblement réaliste quand il aborde le sujet des clandestins (notamment ceux de Calais), de l'argent, des mensonges et du bonheur. Finalement, je n'ai pas tant ri que ça mais j'ai surtout appris !

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