jeudi 18 décembre 2014

Chronique : Les yeux du dragon (Stephen King)


Résumé

L'ombre de Flagg plane depuis quatre siècles sur le royaume de Delain... Le jour où la silhouette du sinistre magicien se glisse derrière le trône du roi Roland, c'est en vue d'accomplir son noir dessein : assurer le triomphe du mal. La machination se met en marche, vénéneuse comme le poison. Mais c'est compter sans une antique maison de poupée, quelques milliers de serviettes de table, les yeux d'un vieux dragon empaillé et, bien sûr, le courage de ceux qui refusent la tyrannie.


Mon avis

Pour l'année 2014, j'avais décidé de me lancer un petit défi Stephen King, et de lire 5 de ses œuvres. C'est un peu raté, puisque celle-ci est seulement.. la seconde. C'est une amie qui me l'avait déjà conseillée il y a quelques mois, et j'ai enfin pris mon courage à deux mains pour me lancer. En effet, ce Stephen King n'est pas comme les autres, puisque c'est un conte (oui oui) qu'il a écrit pour sa fille.

On se retrouve dans un univers de royaume, de château, de princes et de sorciers. Certains aspects m'ont même rappelé ma lecture du Trône de fer ! Même si c'est un conte pour enfant, les adultes ne sont laissés de côté puisque c'est une histoire très sombre, pleine d'intrigues, de méchants personnages et de peurs.

Stephen King réussit son coup, puisque Flagg est véritablement effrayant : je n'aurais pas aimé me retrouver sous son emprise. Les deux princes, si différents l'un de l'autre, sont très bien construits et nous montrent qu'on peut parfois faire le mal sans l'avoir voulu. Il aborde également avec brio le thème (sans le dire explicitement) du  trouble de stress post-traumatique - mais je ne vous en dis pas plus.

Ce qui est très intéressant, ce sont tous les petits détails que l'auteur dissémine au fur et à mesure, et qui finissent toujours par révéler leur sens et leur importance.

Les deux petites choses que je pourrais reprocher (je ne sais pas si on peut considérer cela comme des spoilers mais je préviens) sont les suivantes : d'une part, le manque flagrant de personnages féminins, puisqu'il y en a un seul et qu'il arrive seulement à mi-parcours ; d'autre part, le fait que, malgré la tension que Stephen King essaie de construire, je n'ai jamais vraiment douté de la fin.
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