lundi 13 avril 2015

Chronique : Le koala tueur et autres histoires du bush (Kenneth Cook)



Résumé

Avec ses redoutables crocodiles, ses koalas féroces et ses cochons sauvages assoiffés de sang, l'impitoyable bush australien reste un territoire indompté. Et ce n'est pas Kenneth Cook qui aurait pu l’apprivoiser ! Cook a réuni, peu avant sa disparition, ces histoires courtes toutes plus hilarantes les unes que les autres, inspirées par ses tribulations à travers l'Australie. D'après lui, chacune de ces quinze rencontres avec la faune sauvage s'est déroulée comme il le raconte ici, même si elles paraissent incroyables. Dépaysement garanti, dans un grand éclat de rire.


Mon avis

Lors d'une après-midi au Bibliocafé de Poitiers (si vous êtes dans le coin : foncez-y), j'ai demandé conseil à la tenancière des lieux. C'est comme cela que j'ai fini avec un koala (tueur, de surcroît) entre les mains. 

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, et j'ai passé un très bon moment ! Si je devais être plus précise : plusieurs bons moments, puisqu'il s'agit d'un recueil de nouvelles. L'auteur nous raconte ses aventures en Australie, lieu inépuisable pour son inspiration. On rencontre le fameux koala (ces bêtes-là ne sont pas si gentilles qu'elles en ont l'air), mais aussi des crocodiles mangeurs d'hommes ou en pleine parade nuptiale, des chercheurs d'or et d'opale, des hommes qui boivent beaucoup de bière au pub, ou encore des serpents venimeux et des chameaux désobéissants.

Le format des nouvelles permet de lire ces histoires selon ses envies, de laisser le livre quelque temps, puis d'y revenir sans jamais se sentir forcé. On rigole beaucoup, car l'auteur a de sacrées tournures de phrases et les histoires sont toutes rocambolesques : exagère-t-il ou est-il poursuivi par la malchance ?

Le seul petit détail qui m'a dérangée vient du fait que c'est un recueil de nouvelles qui ont été écrites sur plusieurs années. On se retrouve donc parfois avec des répétitions, par exemple quand l'auteur se présente ou se décrit physiquement. Rien de bien méchant.

Une chose est sûre : moi qui n'étais déjà pas très tentée par l'Australie, je vais décidément en rester éloignée...

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